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Bilan 2025 + Piégeage 2026

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Bilan 2025

La vallée des Entremonts en Chartreuse a effectué sa deuxième année de piégeage solidaire en 2025.

Le réseau de piégeurs s'est agrandi d'environ 30% pour atteindre les 130 piégeurs et l'ensemble du réseau s'est réactivé en autonomie début avril.

On a pu observer un taux d'environ 75% de synchronisation à l'émergence des reines et un suivi avoisinant les 80%. Un peu plus de 800 reines capturées et un ensemble d'insectes non ciblés qui reste raisonnable ( La signalisation des non ciblés reste tout de même faible).

Ce sont de très bons résultats qui sont encourageants !

Evolution de l'infestation

Comme annoncé dès 2024 dans le cas d'un printemps 2025 favorable, l'infestation du frelon à pattes jaunes a connue un PIC en cette année. Les raisons : 2 années précédentes défavorables pour le frelon, ce qui a permis à l'entomofaune locale de se reconstruire et un printemps extrêmement favorable pour le développement des nids primaires.

Cela conduit donc logiquement à une augmentation des nids secondaires (Actuellement 7 découvert au total sur une zone de 94 km²). Cela reste tout de même très peu au regard des indicateurs favorables et les destructions sont en cours.

Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur l'efficacité de FREELONS.

Précisions sur le système FREELONS

Freelons est une expérimentation unique en France.

Son fonctionnement est basé sur l'analyse suivante de l'échec du piégeage de printemps en général :

1- La concurrence inter-reines favorise le développement des nids primaire lorsqu'il n'est pas réalisé d'une manière protocolaire extrêmement rigoureuse

2 - Les piégeages de printemps échouent principalement en raison de l'effondrement des réseaux de piégeurs

3 - Il est impossible pour des apiculteurs bénévoles d'organiser le piégeage correctement en saison apicole

4 - Le protocole de piégeage envisagé pour atteindre l'objectif minimal de la capture d'au moins 50% des reines en circulation au printemps est très contraignant : un maillage parfait, une densité parfaite, une synchronisation parfaite, un renouvellement de l'appât parfait, une sélectivité des pièges parfaite, un maintient du réseau dans le temps parfait.

Afin de réaliser l'objectif, l'outil a été conçu pour encadrer la pose des pièges grâce à une carte interactive de géolocalisation.

Cela conduit donc à plusieurs contraintes nécessaires :

1 - Un citoyen doit s'inscrire et choisir un emplacement de piège en amont avant de pouvoir piéger

2 - Certains citoyens ne peuvent pas piéger chez eux si la zone est déjà couverte par un autre piège

3 - Certains citoyens ne sont pas à l'aise avec l'outil informatique.

Ces contraintes sont importantes et permettent d'obtenir l'efficacité du système:

1 - Limitation du nombre de piège utilisés ( Diminution du cout )

2 - Limitation de l'énergie collective de piégeage

3 - Encadrement strict du piégeage et suivi de l'efficacité globale.

Il est importante de comprendre que si un citoyen ne peut pas poser de piège chez lui, il peut tout de même AGIR favorablement pour la lutte :

1 - En posant un ou plusieurs pièges sur d'autres emplacements.

2 - Participer à trouver d'autres piégeurs.

D'une manière générale, l'objectif du piégeage est de recouvrir la carte. Cela peut être réalisé par la solidarité citoyenne et la compréhension des enjeux. L'ensemble des informations nécessaires sont disponible sur le site https://freelons.fr

Préparation du piégeage 2026

La saison 2026 se prépare dès maintenant !

Il est possible à tout moment de rejoindre le collectif ou de solliciter vos amis ou voisins pour rejoindre l'expérimentation.

Tout nouvel emplacement de piège choisi offre un bon de retrait pour l'obtention d'un piège sélectif de dernière génération spécifiquement conçu pour la capture des reines.

Dès lors que vous avez posé un piège sur la carte, vous serez notifié et encadré pour démarrer le piégeage au bon moment ( entre le 1er et le 15 avril de chaque année pendant 8 semaines)

Ensemble, il est possible de réguler l'infestation d'une manière douce et d'éviter l'augmentation du danger sanitaire et de la prédation sur l'apiculture et les pollinisateurs en général. Moins il y aura des nids à détruire, moins de biocides seront déversés dans l'environnement, moins les budgets pour la collectivité seront importants et plus l'infestation globale deviendra supportable.

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