Freelons vous propose un plan de lutte innovant, à rebours de tout ce qui est proposé aujourd'hui. Basé sur 4 années...
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Plan de lutte contre le frelon à pattes jaunes FREELONS
ETAT DES LIEUX
Aujourd'hui, il est nécessaire de faire le point et de remettre en question l'approche choisie depuis plus de 25 années pour contrer les dommages du développement de l'infestation du frelon à pattes jaunes en France.
Malgré l'intention et l'énergie déployée par les citoyens, les GDS, les collectivités et l'état, force est de constater que les colonies d'abeilles domestiques subissent chaque année un peu plus les effets de la prédation du frelon à pattes jaunes.
Certaines cultures de fruits et la biodiversité en général sont impactés. Le danger sanitaire semble augmenter au fur et à mesure que les nids se développent dans les zones urbanisées ou utilisées par l'homme.
Le frelon asiatique stabilise son expansion inexorablement jusqu'à au seuil de saturation de son biotope en suivant un cycle chaotique lié à la météorologie et aux différentes actions menées à son encontre.
Aujourd'hui, les années à PIC d'infestation reviennent d'une manière cyclique et rien de permet encore de les empêcher.
1 - Le piégeage de printemps n'apporte pas les effets escomptés. Pire, il semble aider l'expansion.
2 - Le piégeage d'automne est inefficace. Des études scientifiques le démontre et les années à PIC ne laissent aucun doute.
3 - La destruction de nids semble être un gouffre financier pour permettre de préserver ici et la quelques ruchers. La découverte des nids ne semble pas pouvoir dépasser 40% dans le meilleur des cas et entraine la diminution de la hauteur moyenne d'installation orientant le frelon à pattes jaunes vers la terre.
APPROCHE DE FREELONS
Freelons propose une approche plus raisonnable et basée sur les équilibres naturels.
Au lieu de vouloir "éradiquer" ou "réguler" l'infestation en aval, entrainant le déploiement de budgets conséquents, le déversement massif de biocide dans la nature, les gaspillages financiers et temporels liés à la destructions des nids et au piégeage d'automne inefficaces, Freelons propose de rediriger la lutte en amont et de concentrer l'ensemble des moyens dans un piégeage de printemps efficace et "doux.".
Agir en amont, sans biocide, en concentrant les budgets et l'énergie des citoyens et des collectivités en un moment précis de l'année, peut permettre à la nature de prendre le temps de s'équilibrer tout en préservant l'équilibre des filières professionnelles.
Nous savons aujourd'hui que les colonies d'abeilles ne meurent pas majoritairement de la prédation directe mais de la claustration conséquente à la présence massive du frelon à pattes jaunes devant les ruches.
Les colonies faibles sont les première à en pâtir. Mais les colonies fortes peuvent supporter la prédation si elles se sentent en "Sécurité".
PLAN DE LUTTE
1 - Stopper la destruction des nids non dangereux ou non liés directement à la prédation d'un rucher. ( Economie d'environ 100 à 2000 €/km²)
2 - Stopper tout financement de piégeage d'automne ( Economie d'environ 500 € / Rucher )
3 - Améliorer la mise en sécurité des colonies : Portes anti frelons et filets ou muselières. ( 1 € la porte, 3 € le filet pour 20 ruches )
4 - Rediriger les budgets vers la mise en place d'un piégeage de printemps massif et protocolaire ( BASE ITSAP )
5 - Utiliser le reste des budgets économisés pour la formation apicole ( Colonies fortes ), la prévention et la mise en sécurité des colonies ( Diminution de la peur.)
PERSPECTIVES
Dans le cas de déploiement de piégeages de printemps protocolaires, il est possible d'atteindre le taux d'efficacité minimal escompté, c'est à dire la capture d'au moins 50 à 80% des reines en circulation au printemps. Il deviendra alors envisageable de contre balancer l'effet délétère de la concurrence inter-gyne, à l'origine très probablement de nombreuses hausses d'infestations rapides.
En utilisant des pièges extrêmement bien calibrés, peu chers et uniquement destinés à la capture des reines, les économies réalisées seront considérables.
Les ressources dégagées ( financières et humaines ) permettront d'accompagner la mise en sécurité des colonies à l'automne, la formation des apiculteurs et seulement la destruction des nids Très problématiques.